Je ne vois pas le jour
Où l’on ne se verra plus
Tenir la nuit debout
À se toucher
Vivre la folie avec toi
Se lever au coucher de soleil
Voir des geais bleus à deux
Écoute comme il fait beau
Je suis vertigo de toi!
Vertigo de toi!
Je suis vertigo de toi!
Quand tu es à la salle de bain
Mon oreille adore tes petits bruits
Et quand tu réapparais
L’on se sourit…
Si j’ai l’air un peu étourdi
C’est à cause de toi
Je suis vertigo de toi!
Vertigo de toi!
Je suis vertigo de toi!
Vertigo de toi!
J’aimais bien suivre des yeux
Les trop belles inconnues
Mais depuis toi, oh crois-moi bon dieu
Je ne les vois plus
Quand j’ai atterri en toi
Après tant de départs annulés
La vie s’est emparée de moi
Et m’a donné toutes les envolées
Je ne vois pas le jour
Où l’on ne se verra plus
Avec toi je suis debout
Même quand je suis couché
Je suis vertigo de toi!
Vertigo de toi!
Je suis vertigo de toi!
Île de musique
Naufragé chez toi
Je suis en état
D’un péché démentiel
Depuis toi, j’ai la bête immortelle
T’es mon plus bel accident
Mon intempérie sexuelle
T’as mis le nez dans mon jeu
La main sur mon butin
On a tout misé sur nous
Le ciel d’or fou est à nous
On s’étend dans l’herbe bleue
L’horizon nous prend dans ses yeux
À force d’escalader l’arbre d’aimer
On devient des acrobates de l’éternité
Tes jambes autour des miennes
En rivières et en fleuves
Toujours devenir des étoiles filantes de jour
Dans des cieux parallèles
À la ligne de départ, à l’arrivée
Le désir nous mord de plaisir
Grand merci à l’électricité
Qui coule dans nos veines
Qu’allons-nous devenir sans nous?
Près de toi, je penche la tête
Comme un cheval sauvage
Avant de partir pour mieux revenir
À force d’escalader l’arbre d’aimer
On devient des acrobates de l’éternité
Depuis que je suis né
J’ai toujours su que j’allais te rencontrer
Toi mon garde du fou que je suis
Mon passage à niveau
Ma compagne de bistrot
À force d’escalader l’arbre d’aimer
On devient des acrobates de l’éternité
En chien de fusil collé sur toi
Tu prends ton bain dans mes pensées
J’ai ce sourire qui ne ment pas
Je suis nulle part et tout partout à la fois
Tu es si douce, tu es si belle
Dans tes jeans à genoux dans le désir
J’ai ce sourire qui ne ment pas
Des petits démons dansent au fond de moi
Dis-moi pourquoi sommes-nous si peu
À être si bien?
Dis-moi pourquoi est-ce si rare
D’être deux par deux comme les oiseaux?
Tu es sauvage et fabuleuse
Tes jambes dressées comme deux cobras
J’ai ce sourire qui ne ment pas
Diablesse en exile dans la jungle de l’amour
Les arbres t’applaudissent de tous leurs oiseaux
Je ne touche plus à terre, je décolle avec eux
Mes deux yeux dans ton corps merveilleux
Je fais du surplace comme un grand saumon bleu
Dis-moi pourquoi sommes-nous si peu
À être si bien?
Dis-moi pourquoi est-ce si rare
D’être deux par deux comme les oiseaux?
Comme c’est bon de perdre le Nord
Comme sur un ballon, on vit jusqu’au bord
Total abandon, total je décolle
Vers un ciel sans fond
J’ai des rages de toi comme de chocolat
En chien de fusil collé sur toi
Tu prends ton bain dans mes pensées
J’ai ce sourire qui ne ment pas
Je suis nulle part et quelque part à la fois
Dis-moi pourquoi sommes-nous si peu
À être si bien?
Dis-moi pourquoi est-ce si rare
D’être deux par deux comme les oiseaux?
Il n’y a pas de mur pour les miracles de l’amour
Que nous arrive-t-il?
On ne touche plus à terre
Notre paradis est-il
Le prochain enfer?
Explique-moi la guerre humanitaire
Les balles blanches, le nucléaire sécuritaire
Ne regarde pas derrière ni devant
Ferme plutôt les yeux vers le haut
Les temps... Les temps...
Les temps sont au galop...
Ils nous trimballent en rodéo débile
Jouer dans les lignes à haute tension
Baigner dans les mers d’huile
Manger du poisson au poison
Faut casser la farandole
De ces troupeaux d’hommes froids
Débarquer d’la course folle
Pis faire entendre nos voix
Vois les jours gris du futur
Dans le miroir fracassé
Et le peuple baisé dur
Pendu à leurs colliers
Quand mes frères restent couchés
Je me demande si je dois continuer
Ou partir comme la fumée
Mais j’peux pas pas bouger...
Quand la ville se réveille dans les klaxons
Je joue dans le trafic, je mets mes bouchons
Pis mes bottes en peaux d’animaux
J’pars à chasse aux salauds
Les temps... Les temps...
Les temps sont au galop...
Qu’avez-vous fait de mon pays
Qui n’existe pas?
Qu’avez-vous fait de mon pays
Qui n’existe plus?
Du bois, des champs, des montagnes
Des lacs et des rivières
Du monde en ville et en campagne
Qui doit en être fier
J’entends crier que c’est fini
Non, moi je n’y crois pas
Aimer notre terre comme si c’était nous
C’est la sauver de nous
Qu’avez-vous fait de mon pays
Qui n’existe pas?
Qu’avez-vous fait de mon pays
Qui n’existe plus?
Du bois, des champs, des montagnes
Fleuves et fjords magnifiques
Du monde en ville et en campagne
Ne manque que la musique
Nous sommes deux dans la ville
À imiter la vie des chats
Pourquoi on ne fait pas
Comme les pigeons et les nuages?
Partons pour nous maintenant
Au lieu de rester là
À regarder passer la parade
Le bonheur est à côté
Pas de l’autre côté
On marche sur les pavés
Souvent sans rien nous dire
Le soleil passe
Pour nous éblouir quelques secondes
Sous les arbres qui frémissent
Quand tu me fixes
En tourterelle triste
J’entends la symphonie
Des anges du monde
Seul le regard gentil
Des gens seuls
Nous nourrit
Le bonheur est à côté
Pas de l’autre côté
Nous sommes deux dans la ville
À imiter la vie des chats
De saison en saison
Je te vois embellir
L’écureuil dit oui
Les pigeons aussi
Les nuages aussi
Partons
J’paye le prix d’avoir aimé
On m’avait pourtant dit
Que c’était pas méchant
Mais j’ai vite compris
Que le cœur a des dents
J’paye le prix d’avoir aimé
Dans mes abysses
De folie incarnée
Chus bordé d’vices
J’aime la vie… à me l’enlever
J’paye le prix d’avoir aimé
La solitude pis moé
On est colocs
Pis fuck!
C’est moé qui paye le loyer
J’paye le prix d’avoir aimé
Pis j’purge ma foire
En loges d’artiste en crise
Où les miroirs
Me font la bise
Ce matin du fond de mon trop grand lit
Laisse-moi t’écrire
La plus zen de toutes les chansons d’aimer
Non, rien n’est terminé
Rien n’avait commencé
Notre amour était un horizon
Où les oiseaux ne vivent pas vieux
Ensemble on a explosé
Et quand la chimie s’est éteinte
Y’avait quelqu’un au coin du bar
Pour te ramasser
Laisse-moi te dire
Qu’à un moment donné
Sans manger, ni dormir
J’ai pensé en finir
Maintenant je me sens revenir en vie
Y’a même une fille ou deux
Qui volent dans mes nuits
Merci la Vie
Ce matin du fond de mon trop grand lit
Je te veux des bonheurs
Comme ceux qu’on a connus ensemble
T’en souviens-tu?
Merci la Vie
D’avoir pu te prendre dans mes bras
D’avoir vécu tant de tempêtes
Qui nous ont vu couler puis remonter
Mais nous n’étions pas pour l’éternité
Grâce à toi, j’ai oublié la mort
Et connu le béton d’aimer
Merci la Vie
Ce matin, au bord du petit lac
J’ai surpris deux animaux heureux
Et j’ai vraiment voulu
Que l’on soit comme eux
Le paradis de chasse est là, tout près
Il fleurit sur nous
Je le sens briller
Plein de sa liberté
Nos corps couchés
Se moulent à la vallée
On tourne avec la terre
Les yeux grands ouverts
Détachés des souvenirs
On fixe l’avenir
Nous sommes gravés
Sur tous les bouleaux
Ça parle de nous dans la clairière
Avec toi je veux chasser dans l’absolu
Mordre dans les chairs de la vie
Jusqu’à l’os magnifique
Partout autour de nous
C’est la brisure
Qui ment et qui fait mal
À force de respirer
Mais ce matin, au bord du petit lac
J’ai surpris deux animaux heureux
Ils ont choisi le toujours
Pourquoi pas nous?
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Way to good to be kept a secret there in Montreal,Quebec,Marie Pierre Arthurs second album is almost a delight from start to finish. Imagine Feist with a powerpopdegree and playing it a bit more straight and you re a bit close to the territory this lovely woman occupies Calle Falksten
Truly wacky pop music from a Swiss artist that spins in all sorts of directions, from the colorfully cartoony to the meditatively hypnotic. Bandcamp New & Notable Sep 21, 2023